Pour commencer, il fallait choisir un lieu à réaménager et un programme. Je voulais un lieu qui soit en décalage, à la fois urbain et surprenant, qui soit discret tout en étant au cœur de la ville et de ses réseaux. Je me suis intéressé aux stations de métro sans être conscient encore de leur potentiel architectural.


Mes premières recherches se sont portées sur les métros Lyonnais. Mais la configuration actuelle et les nombreuses contraintes ne justifiaient pas d'un projet d'architecture d'intérieure pertinent. J'ai donc poursuivi mes recherches sur les stations de métro parisiennes.



On trouve de nombreux sites internet, en commençant par l’historique du métro parisien et l’historique des stations fantômes.


L’ampleur des informations que l’on peut obtenir laisse imaginer beaucoup plus qu’un simple échange d’informations mais un réel phénomène de société.


La vie dans le métro devient une scène de la vie quotidienne, comme nous le raconte le journalisme David Dufresne dans ces chroniques ‘SUR LE QUAI’.



« La vie dans le métro parisien

Concentré de tout, le métro vend à la sauvette, drague à tout va, connait le Sida, et l’insouciance des adolescentes, crache le feu la nuit, dissimule des trésors, fait la grève le lundi, a de la fièvre le samedi, applaudit des comédiens, fraude avec génie, contrôle sans manières, fait de l’agit-prop et du ménage. Une vie souterraine, ramassée ici en cent notules. » Extraits



Des anecdotes parmi tant d’autres que la station Saint Martin aurait vécus elle aussi si elle avait été resté ouverte.


Quand à l’association ADEMAS, elle propose des visites dans le métro pour en découvrir sa face cachée lors des Nuits Blanches Parisiennes.

Des événements sont organisés dans des stations fantômes et on assiste même à des mises en scènes des quais abandonnés, comme espace artistique.



J’ai ainsi pu, grâce à l’aide de la RATP, visiter la Station Croix Rouge lors de mon séjour sur paris. Située sur la ligne 10 entre Mabillon et Sèvres-Babylone, une équipe investissait les lieux pour un relooking temporaire. Une exposition utilisant le passage d’un métro dans une scénographie particulièrement osée en partenariat avec la Bibliothèque François Mitterrand. L’enfer de la bibliothèque – Eros au secret.


Et voici ce que le voyageur peut en voir :



Une rencontre passionnante avec l’équipe de la RATP qui a été particulièrement accueillante, et qui m’a permis d’obtenir toutes la documentation pour l’étude du projet. En plus de voir une nouvelle application des quais en une installation culturelle, j’ai pu profiter des connaissances et du savoir faire des responsables, et m’imprégner d’autant plus de cette ambiance hors du commun des stations fantômes. Des accès cachés et inattendus, des portes verrouillés, des couloirs condamnés, une faible luminosité, de la poussière, des graffitis, des plâtres qui s’effritent, l’usure du temps et de son vandalisme, le temps écoulé, comme figé. Les stations fantômes n’étaient considérées plus que comme des ‘tunnels’ et des nouvelles réaffectations des espaces ‘perdus’ pouvaient y être étudiés.


Dans la station St Martin, des aménagements ont été réalisés pour accueillir les sans abris. Des aménagements très controversés mais qui ont été suivis d’un projet de réaménagement d’un des 2 halls en accueil de jour pour sans abris géré par l’Armée du Salut et décrit dans un article du ‘Savoir Faire’ N°33- au 1er semestre 2000- éditée par la Régie Autonome des Transports Parisiens. Qui nous explique en détail le projet, son contexte, sa conception, ses contraintes. Mais socialement, Pascal Grassart nous explique dans un article paru en janvier 1993 qu’ « un SDF qui s’installe dans le métro est perdu, socialement mort… »


Comme si les sans abris et la station Saint Martin se complétaient dans leur misère, tous unis par la souffrance de leur solitude.



De la même façon, l’univers underground réserve bien des surprises. En effet, c’est bien plus qu’une culture, c’est avant tout un état d’esprit, celui de vouloir se faire plaisir sans s’occuper de ce que pense les autres. Pouvoir faire ce que l’on veux, sans avoir à se justifer. Ne pas prendre en compte le fameux bon sens morale que nous impose le monde dans lequel on vit, ce faire plaisir sans penser au reste. C’est un peu être libre en somme.



"Hier reclus et adressée un microcosme tant culturel, musical que social, la Culture Underground s’ouvre aujourd’hui à un public plus vaste, une population avide de découvrir des choses nouvelles, qui existent certes déjà, mais tout du moins les faire ressortir au grand jour. Maintenant, il est de bon ton de se dire « Underground » dans son mode de vie. Alors l’underground est-il devenu « branché » ? Assiste t-on à l’émergence d’un nouveau phénomène de mode ? N’est-ce pas la mort de l’Underground, le vrai ? Une question demeure... Sait-on vraiment ce qu’ « Underground » veut dire ?..."


Le magazine des sorties et tendances NIGHT LIFE y répond dans son article ‘ES-TU UNDERGROUND ?’


Par l'intermédiaire d'internet on assiste à l'émergence de cette culture, qui vit avec son temps et ses nouvelles technologies. Comme peu de lieu existent pour aider ces artistes dans leur créations, le web devient alors un des meilleurs moyen de communication, grâce notament à des forums virtuels, des blogs. Mais on y trouve également des radios, comme la sélebre radio FG, qui propose aujourd'hui sur son site une radio 'Underground'.

L’Underground peut aussi etre la symbolique du métro Londonien. Un clin d’œil aux homologues des stations parisiennes, mais aussi à la culture musicale underground Anglaise.


Après des années ou le clubbing se cherchait une voie musicale, on voit apparaitre (ou réapparaitre) depuis quelque temps la musique Electronique. Nombreux sont les clubs et les dj’s qui se disent « Electro ». Le terme est devenu « fashion » pour certains, mais dans la pratique il en est tout autre. Alors oui, dans la mouvance du retour aux années 80, l’Electro refait surface comme un Clin d’eil à Kraftwerk ou Front 242, précurseurs de la new beat, de la house et de la techno. Mais d'où vient ce genre musical, qui en sont les précurseurs et les stars actuelles et où peut-on écouter de la vraie Electro?

Le magazine des sorties et tendances NIGHT LIFE y répond dans son article ‘LE PHENOMENE ELECTRO’



Au niveau historique on peu considérer le cinéma comme l’origine de la musique électronique, et l’origine d’un mouvement musical comme nous l’exposait le Centre Pompidou dans le cadre de l’exposition : SON&LUMIERES – Une histoire du son dans l’Art du XXè siècle.


On y retrouve notamment SYNCHROMY de Norman Mc Laren.


Et KRAFTWERK Autobahn.



Je complèterai la liste des artistes ayant marqué leur époque par PINK FLOYD et leur album mythique DARK SIDE OF THE MOON.



La vidéo est d’autant plus intéressante puisque qu’en plus de la musique des images y sont associées et provoquent des parallèles surprenants et émouvants. Propulsé au devant de la scène underground londonienne grâce à ses concerts à l'UFO Club, le groupe développe des compositions, mélange de rock psychédélique américain, de britannique et d'un peu de blues. L'attention accordée au son et à la production est peut-être le secret de son incroyable succès.


The Dark Side of the Moon est un album-concept dont les thèmes dominants sont la vieillesse, la folie et la mort. C'est un album techniquement très élaboré, avec l'utilisation d'un nouvel enregistreur 16 pistes, le talent de l'ingénieur du son et producteur, les titres méticuleusement enchaînés, et la guitare envoûtante ; Richard Wright joue de ses synthétiseurs de manière tellement innovante qu'elle va donner l'exemple à tout un courant musical.


Voici la vidéo si vous avez un peu de temps, je vous la conseille… vous ne serez pas insensible à la performance de la choriste Claire Torry sur "The Great Gig In The Sky", ou à la mélancolie de "Brain Damage". Concept album par sa forme plus que par un thème évident à cerner, Dark Side Of The Moon touche les générations successives sans se démoder.



Pink Floyd Dark Side Of The Moon Video Album Part 1


Pink Floyd Dark Side Of The Moon Video Album Part 2


Pink Floyd Dark Side Of The Moon Video Album Part 3


Pink Floyd Dark Side Of The Moon Video Album Part 4


Pink Floyd Dark Side Of The Moon Video Album Part 5



Aujourd’hui une des artistes les plus en vogue grâce a ses performances musicales ‘Live ‘ est incontestablement Björk, dont vous trouverez sa biographie sur son site.



Il est difficile de la faire entrer dans une catégorie précise. Electro-pop, pop underground, pop intelligente, sont autant de qualificatifs qui peuvent lui être attribués. Sa musique est, de son propre aveu, profondément ancrée dans la pop, mais Björk a su en repousser les limites.


La première chose qui frappe en écoutant Björk, outre sa voix puissante, c'est cette façon très étrange de scander les syllabes, particularité qui semble provenir directement de la tradition musicale médiévale islandaise, les fameux « rímur », chorales exclusivement masculines. Mais la principale caractéristique de son activité musicale est son goût prononcé pour les collaborations extérieures. Cette collaboration se poursuit d'ailleurs au-delà des albums : pour presque chacune de ses chansons, Björk engage une horde hétéroclite de remixeurs pour les réinterpréter. Cette philosophie du remixage, à mille lieues des traditionnels « boum boum » prévisibles des remixes pour discothèques, trouve son point culminant dans ‘Telegram’, disque entièrement voué à cette forme musicale. Enfin, Björk considère le clip vidéo comme un prolongement à part entière de son œuvre et s'y implique pleinement.

Dans une de ses performances, Bjork est accompagnée par un autre artiste musicien à l’aide d’un instrument expérimental, la Reactable.



Dont voici une démo :



Cet instrument est fascinant par son interactivité. Et on pourrait facilement imaginer une telle expérimentation à taille humaine où les pièces disposées sur la table seraient remplacées par des personnes et pouvant interagir les l’un les l’autres, en fonction de leur position dans l’espace, et pourquoi pas même de leur mouvements, et déplacements pour appréhender le son dans l’espace sous forme expérimentale.




Pour finir j’aimerai citer, dans un style encore différent, The Blue Man Group ; groupe renommé mondialement pour ses nombreuses récompenses de productions théâtrales. Composé de trois énigmatiques personnages chauves et bleus, Blue Man Group emporte le public à travers une expérience multi sensorielle qui combine à la fois théâtre, musique percutante, art, science et vaudeville, dans une forme de divertissement qui ne ressemble à aucune autre. Davantage qu'une formation musicale, Blue Man Group est un collectif d'artistes qui se propose de créer des projets excitants et innovants dans des domaines très variés. Fondé en 1987 par trois trublions (Matt Goldman, Phil Stanton et Chris Wink), ce groupe s'est rapidement fait remarquer par ses performances sur la scène underground New Yorkaise.

Je vous conseille d'aller voir le concert qui va bientôt arriver en France, en tournée du 14 au 30mai 2008 avec en plus une date à Lyon. Plus d’infos.



Mais que serait la communauté underground si on ne citait pas les nombreux collectifs qui la composent ? Dont le collectif ‘So Undergound Sound’ à Paris et le collectif ‘Tomolis Records’ que je remercie pour leurs témoignages.



Si on s'intéresse de plus près à la création musicale, elle est personnelle, avec des outils différents et parfois innovants , et qui ont évolué considérablement depuis les premiers sons synthétiques.



Avec des configurations devenues illimitées, mais à rendu unique.



On ne pouvait donc pas imaginer un espace de travail standardisé, mais au contraire, modulable et adaptable a tous en favorisant les échanges et en leur créant plus qu’un studio, un atelier de création musicale.


Le Flight Case est un conditionnement de type navette ou conditionnement d'intégration : protecteur des chocs, voire de certaines conditions climatiques - fabriqué à façon - adapatable à tout type de matériels nécessitant des déplacements en toute sécurité : frêts aérien, routier ou maritime.Le flight-case est un paralélépipède bordé de cornière aluminium sur toutes les arêtes externes avec à chaque angle des coins à boule.

De par sa configuration, ce produit présente autant d'avantages en manipulation qu'en stockage : Même équipés de roulettes, ils comportent des systèmes permettant une superpositon adéquate.

Les parties ouvrantes (capots) sont équipées de profilés d'emboitement mâle & femelle offrant un bon assemblage mécanique et par extension un excellent hermétisme vis à vis de la poussière et du ruissellement. Agencés sur des cuvettes encastrées, sont prévus pour la fermeture des parties mobiles, des fermoirs dit "papillon" et pour la manipulation, des poignées à ressort de rappel. En un mot, rien ne dépasse du volume. Les équipements internes vont du volume vierge aux calages de mousse avec des densités adaptées au produit à conditionner, en passant par des équipements plus techniques tels que les produits 19 pouces. Initialement issu du monde des industries du spectacle et de l'évènement, ce produit a trouvé maintenant des applications dans beaucoup d'autres domaines d'activités... avec une durée de vie de plusieurs décennies !

Le flight case est donc l'outil incontournable pour la protection, le transport, et la configuration du matériel de chaque artiste. Parfaitement adapté à l'utilisateur, on pourrait imaginer une version en matériau synthétique, transparent et coloré pour personaliser esthétiquement chaqu'un des flight case. En laissant apparaitre le matériel et en le métant en valeur par un système d'éclairage intégré.